AN
Sire
Votre Majeste Imperiale mavait fait entendre hier
quEHe voulait lalre du bien a
nia mere et M. Danaouroffrrta remis apres le diner toukaze qui mexpfiqne ee
bienfait. Permettez moi Sire au nom de Dieu de Vons demander la grace de
reduire
Voire don trop gene-reux a la mottle. Ma mere dans tous ies temps aurait
regarde comme Ошв grande fortune et a laquelle elle ne devait jamais sattendre
les mille paysans
que je noserais refuser pour elle parce quclle est ma more. Vous tomprendrez
Sire ce qui peut me lier la langne dans cetle circonstance; inais jose Vous
assurer sur tout
ce quil y a de plus sacrc pour moi que faurals regaiile comme un veritable
bienfait
si Vous aviez la generosite de lui donner 500 paysans et ma mere se serait trou-
vee tres gratifiee et tres heureuse au lieu
que 2000 paysans me pesent sur le coenr; ni ma mere ni personne de mes
plus pinches ne Vous ont encore sorvi; il est encore temps de
reduire Votre don a la moilie et je me jette a Vos pieds pour Vous le
demander. On peut dire que 2000
paysans ont ete mis par erreur; faites eefa Sire pour Iamour de Dieu pendant
quil en est temps encore; 6tez le poids qui pese sur mon
coeur. Ne traitez pas tie modestie ce que je fars eest une justice que je
Vous demande. Vous trouverez parmi Vos
sujets beaucoup dmdividus qui auront veritablement merite Щ qrri merileront
certainement un jour
les millo paysans que Vous pouvez tenir en reserve. Songez que
la source de Vos bienfaits peut tarir. Ecoutez le conseil quose Vous donner
une ancienne amie et qui
sera tonjours de Votre Majest6 Imperiale la plus fidele sujette
E.
Nelidoff.
Ce
12 Decembre 1796. P; S. La erainle de rendre ma letlre trop longue
nvempeche de dire nwo sentiment
sur la porcelaine: il serait tres heureux pour moi detre sans jour de nod et de
naissance.
Государь
Ваше Императоревое Величество далей мн. повяль
вчера 4. tq Вы хочет обагодтельововать мою мать
Ш. г. Дана-уров вручил вед воле бода укает объясняювхй ша