От Е. И. Нелидово в императриц Мари
еодоровн.
28.
Се
23 Aoflt 1797.
Madame
Voire Majeste Imperialc saura deja
pourquoi le courrier qui devait me remettre sa letlre en chemin ne maura point
trouvee en route;
ce n; est pas sans emotion que jai lu les expressions de la
bonte avec la quelle Elle daigne attendre Sa
Nelidoff; lEmpereur me dit quen venant je diminaerai le nombre de Ses
tracas; je voudrais quil put comprendre combien
je desirerais quil dependit de moi de les loi epargner tons; mais
je sais bien quil comprend tout le contraire et je ne jurerais pas que mon rhumc
ne soit une tracasscrie de ma
part dans son imagination; chaque jour le beau temps rejouit la mienne dans
1idee que ma bonne et chere Imperatrico jouit de la promenade qui lui
est si necessaire et que lEmpereur est de meilleure humeur; car
nen deplaise a Sa Majeste jai quelques petits soupcons appuyes de
quelques petiles preuves que le temps indue surson physique
son physique sur son moral son moral sur celoi des autres et voila la
contagion qui selend и так
Дале и так Дале Дале
et
voila que ses bonnes amies lui demandent avec un air pas trop assure: tquavez
Vous done
est-ce que quelque chose Vous aura fache Et voyez
quil leur repond dun ton et dun air bien persuade de la
chose: je nai rien moi eest Vous autres qui avez de lhumeur et qui cherchez a
me contrecarrer en tootn. Et voila
nous autres a nous justifier et voici que la foudre en eclatant tonne ce
mots: oh sMl en est
ainsi je men irai aillenrsn de sorte que quand je vois le beau temps mon
imagination me represente des scenes dun autre
genre oh elle se complalt a sarreter et je vois cette physionomie qui fait dire
si souvent a tout le mondc: tlEmpereur a une
charmante physionomie quand il est calmen. Voila le
point deThistoire oh je veux marreter.
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